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Journal "La voix de la forge", mensuel pour forgerons

MessagePosté: Mar 29 Juin 2010 13:42
de brindacier
Bonjour,

récemment j'ai pu consulter une pile de journaux parus sous le nom "La voix de la forge". C'est un mensuel qui s'adressait aux forgerons ruraux.
J'ai consulté des numéros parus entre mars 1950 et juillet 1960 et j'ai vu dans une bibliographie qu'il existe un numéro paru en janvier 1942.
Comme je sais que les forgerons actuels sont des amateurs de ce genre de document, je me demande si parmi vous certaines personnes détiennent des numéros et pourraient me dire de quand ils datent.

Merci d'avance.

Re: Journal "La voix de la forge", mensuel pour forgerons

MessagePosté: Mar 29 Juin 2010 17:29
de Metal Connexion
Bonjour brindacier.
Quelques informations générales avant de laisser place à des détenteurs de ce périodique.

La 1ère parution date du 30 janvier 1942 et est à l'époque publié comme un mensuel.
Sa dernière parution correspond au n°236 en date du 30 août 1963.
Le titre du périodique est La Voix de la forge : trait d'union entre artisans forgerons et leurs fournisseurs
Son ISSN est : ISSN 1624-6772 - La Voix de la forge

Ce mensuel est ensuite absorbé en septembre 1963 dans le n°9 d'un autre périodique : L'Artisan rural : le maréchal et le charron modernes : revue mensuelle de vulgarisation professionnelle et technique des artisans ruraux qui sera lui-même publié jusqu'en décembre 1967 avant d'être à son tour absorbé par l'Officiel de l'artisanat rural, organe mensuel de la Confédération nationale des artisans ruraux.

Il est possible de consulter les exemplaires sur le site Tolbiac de la Bibliothèque Nationale de France, mais l'idéal serait qu'un détenteur se manifeste pour apporter des précisions.

Re: Journal "La voix de la forge", mensuel pour forgerons

MessagePosté: Mar 29 Juin 2010 21:28
de brindacier
Aaah oui, intéressant ! On voit en effet les absorptions successives sur ce site de la BNF que je ne connaissais pas. Merci.
Tout de même, 1942 est une drôle d'année pour démarrer un journal. Ca s'explique par le fait que la CNAR (confédération nationale des artisans ruraux) qui est très proche du journal sans avouer que c'est le sien, est le seul syndicat qui n'aie pas été dissout pendant l'occupation.