Forger manuellement le métal : principales techniques
Posté: Lun 7 Juil 2008 13:24Lorqu'il s'agit de déformer le métal en le chauffant, on emploie principalement des matériaux laminés (fers plats, carrés ou ronds).
Chauffer la pièce pour la travailler au marteau sur l'enclume permet notamment de modifier sensiblement sa section.
Il faut savoir que même un petit marteau manuel peut développer des pressions 100 à plus de 5000 kgs sans user le ferronnier.
En fonction du résultat désiré, le ferronnier forgera sa pièce sur une des bigornes de l'enclume ou sur la table.
Passons rapidement en revue les principales techniques de forge :
Les risques de la déformation à chaud d'une barre de métal tiennent au grossissement des grains de l'acier, grossissement qui affecte les propriétés du matériau. Le chauffage doit donc être autant que possible maitrisé de sorte qu'après refroidissement de la pièce, les grains conservent un indice 5 à 7 et gardent une petite taille.
Dans le cas d'un forgeage qui aurait affecté la dimension granulaire de l'acier, il est possible de pratiquer un traitement thermique pour affiner la structure de ces grains.
Chauffer la pièce pour la travailler au marteau sur l'enclume permet notamment de modifier sensiblement sa section.
Il faut savoir que même un petit marteau manuel peut développer des pressions 100 à plus de 5000 kgs sans user le ferronnier.
En fonction du résultat désiré, le ferronnier forgera sa pièce sur une des bigornes de l'enclume ou sur la table.
Passons rapidement en revue les principales techniques de forge :
- Le dégorgeage qui consiste à employer un dégorgeoir pour étirer le métal en cherchant à conserver une largeur importante ; la chasse à parer permettra ensuite de régulariser le travail du marteau ;
- L'étirage réalisé sur la bigorne ronde puis fini sur la table de l'enclume vise à allonger une barre métallique par réduction de sa section ;
- Le poinçonnage : il consiste à percer le métal à chaud pour y creuser un trou conforme au poincçon utilisé : carré, rond... ;
- Le refoulement : opération contraire à l'étirage, elle vise à augmenter la section d'origine de la barre pour compenser un manque de matière. Cette opération se fait donc au détriment de la longueur de la barre, en exerçant des chocs à l'extrémité d'une barre portée à température élevée ;
- Le cintrage de volutes qui peut aboutir à la formation de différents types de rouleaux (à oeil, à noyau, etc...) ;
- Le roulage d'une barre métallique qui peut être effectué à l'aide d'un gabarit (faux rouleau), qui peut être le fruit du travail sur un "tas", voire même avec une griffe et un griffon.
- L'étampage qui consiste à imprimer un dessin sur une plaque métallique. Cette opération nécessite la réalisation d'une étampe qui permettra de reproduire en plusieurs exemplaires le dessin d'origine. Pour cela, la pièce de métal sera d'abord refoulée puis mise en forme avant d'être martelée sur l'étampe et ébarbée.
Les risques de la déformation à chaud d'une barre de métal tiennent au grossissement des grains de l'acier, grossissement qui affecte les propriétés du matériau. Le chauffage doit donc être autant que possible maitrisé de sorte qu'après refroidissement de la pièce, les grains conservent un indice 5 à 7 et gardent une petite taille.
Dans le cas d'un forgeage qui aurait affecté la dimension granulaire de l'acier, il est possible de pratiquer un traitement thermique pour affiner la structure de ces grains.