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J'ai récupéré des pièces en bronze et en laiton (chandelier et poignées de porte) que je voudrais combiner pour créer un nouvel objet qui sera lui-même un élément de décor pour un meuble en acier et bois.
Cela peut paraitre un peu bizarre comme procédé mais, même si je connais un peu le principe de fonte par empreinte, la méthode par usinage et soudure reste la plus à ma portée.

Cela peu paraitre un peu bizarre comme procédé mais même si je connais un peu le principe de fonte par empreinte la méthode par usinage et soudure reste la plus à ma portée.

Je ne comprends pas bien ta question thierry, la soudure est effectivement une des principales méthodes d'assemblage et on peut assembler le laiton et le bronze.
La prise d'empreinte relève plus d'une technique de mise en œuvre, elle permettrait de reproduire un assemblage précédemment réalisé. Les objets dont tu parles sont peut être tous les deux en laiton : autres méthodes d'assemblage. Les deux matériaux sont très proches et s'assemblent avec les mêmes techniques, les reproduire par fonderie uniquement pour résoudre le problème d'assemblage ne me semble pas logique.
Parfois le bronze peut présenter quelques difficultés de soudure en raison de la présence de plomb ou d'étain. Dans ce cas, la soudure à l'arc est nécessaire avec des baguettes adaptées.

Merci pour ta réponse.
Je précise pour ce qui est de la prise d'empreinte : il s'agit de prendre le négatif de pièces, incompatibles entre-elles pour un assemblage courant, sur un même support et de faire une fonte à partir de ce négatif pour réaliser la pièce définitive.
Ce procédé évite de souder et donc créer des tensions ou des faiblesses mécaniques, elle évite les erreurs de chauffe qui occasionneraient un effondrement du métal, et d'avoir à assembler de très fines épaisseurs ainsi que de fastidieuses finitions.
Mais il faut maitriser le process...

Si la pièce est trop complexe, elle sera difficile à mouler.
Qu'entends tu par très fines épaisseurs ? La finesse est parfois incompatible avec le moulage.

Te souviens-tu du pommeau de canne ? C'est ce que j'appelle fine épaisseur.

Et ce genre d'épaisseur ne se moule pas... tout du moins pas encore : trop fin.
... sauf si c'est un bas relief : par moulage galvanoplastique qui est le seul moyen d'obtenir par moulage de faibles épaisseurs de cuivre ou d'argent (en plus à froid, mais avec l'intervention de la fée électricité).

Bonjour,

roseleur a écrit:Parfois le bronze peut présenter quelques difficultés de soudure en raison de la présence de plomb ou d'étain. Dans ce cas la soudure à l'arc est nécessaire avec des baguettes adaptées.

Une petite précision svp. Pour cette application, parlez-vous de baguettes enrobées pour poste à arc adaptées au bronze ou plutôt de soudure au tig avec métal d'appoint tig ?
Merci.

Je voulais dire que la soudure oxyacétylénique ne fonctionne pas très bien sur certains types de bronze. Je ne pratique pas la soudure à l'arc mais je sais simplement que les fondeurs utilisent celle-ci pour réparer les mal venus avec des baguettes de bronze ou assembler les éléments d'une sculpture (la soudure ne se voit pas).
Gil pourra en dire plus sur le matériel utilisé (baguettes et poste).

Bonsoir,
La contribution est tardive, mais si elle peut apporter quelque chose…

L'écueil à éviter lorsqu'on soude au TIG des alliages cuivreux contenant du zinc (laitons, bronzes d'ameublement), c'est la vaporisation… du zinc (température de vaporisation = 907°C, ce qui est exceptionnellement bas et largement en dessous de la température induite par un arc électrique).
Il faut alors utiliser un poste TIG capable de fonctionner sur un régime de courant alternatif (AC) et non plus continu (DC- ou DC+) car l'inversion de polarité permet de concentrer une partie de la chauffe sur l'électrode en tungstène et non plus uniquement sur la pièce à souder (le flux d'électrons passant alternativement de l'électrode à la pièce puis de la pièce à l'électrode). On obtient ainsi, au sacrifice de l'électrode qui formera une jolie perle, une température moins haute au niveau du bain de fusion, ce qui préserve la composition de l'alliage. Il faut donc un poste de type AC/DC et des apports de composition proche de la pièce à soudo-braser (de mémoire, série "Castotig 457xx W" de chez Castolin et équivalent chez Nevax). Après, c'est une question de réglages sur le diamètre de l'électrode, de la buse, le débit de gaz, l'ampérage…
(Je ne me lance pas dans la présentation des postes TIG pulsés qui jouent sur la variation de l'ampérage et non plus uniquement sur la polarité.)
Pour info, le mode AC est celui utilisé pour souder les alus (capacité à détruire la couche d'alumine).

Bonne continuation.