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Voici donc le second de la série, je crois que je vais me l'offrir, tant il me plait...
La lame est forgée dans une lame de ressort, trempée à l'huile et polie miroir. Tant celui avec un manche en micarta ne me semblait pas nécessiter de guillochage, sans doute le contraste entre micarta noir et acier poli était-il suffisant, tant celui-ci me l'a pour ainsi dire commandé. Il est surprenant de découvrir combien certaines alliances de formes et de couleur imposent une décoration complémentaire.


J'avais l'intention de m'essayer au "scrimshaw" sur ce manche... Fort heureusement je me suis rapidement aperçu que cet os est trop poreux... nécessitant donc gros ponçage pour m'en débarrasser !


Je crois que je me suis un peu "emmêlé les yeux" dans ce guillochage pourtant dessiné sur papier, mais ça ne se voit pas...
Pour finir, j'ai laissé un petit talon, le minimum pour permettre l'ouverture une main.

Jolie pièce ! Je trouve que la ligne en position fermée, toute en rondeurs, est particulièrement agréable. J'aime moins l'angle que fait le dos de la lame avec le manche en position ouverte, je les aurais préférés alignés.
L'os de chameau est parmi les plus durs et denses. Pour le scrimshaw on préfère souvent privilégier l'ivoire, pour les raisons que tu évoques, mais il me semble pourtant en avoir déjà vus sur de l'os...