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Bonjour,
Voici mon dernier pliant à friction.

Lame forgée en XC75, trempe à l'huile, polie miroir.
Longueur totale ouvert 20 cm (11 fermé), lame 9 cm pour une épaisseur maximum de 3 mm, émouture plate.
La lame et l'intercalaire sont guillochés.
Le manche est en vieil olivier de plus de 50 ans travaillé en bois de bout (c'est à dire perpendiculaire au fil du bois) ce qui donne un veinage très prononcé qui relève l'esthétique du bois.

Quelques photos :



A bientôt.

Beaucoup d'élégance et d'originalité dans la manière dont la lame rejoint en position fermée le prolongement de l'intercalaire. C'est une manière de procéder intéressante parce que cela ouvre aussi des possibilités différentes dans le positionnement lame / manche, (en supprimant la nécessité de loger entièrement le tranchant dans le manche).
Je trouve également le guillochage très élégant, et le bois de bout (merci de l'explication) est une réussite. Pour de l'olivier, cela se démarque radicalement de l'aspect habituel.
Est-ce que, en position fermée, la butée empêche bien le tranchant de venir au contact de l'intercalaire métal ?

J'apprécie tout comme Bernard l'idée d'allonger l'intercalaire pour y loger la pointe.
J'aime bien la ligne générale même si je trouve que le bout du manche coté lame est un poil trop volumineux.
Mais dans l'ensemble c'est une belle réalisation pleine de personnalité et d'originalité.

Merci pour les commentaires.
En ce qui concerne la butée pour empêcher la lame de venir contre l'intercalaire, malheureusement il y a bien un petit point de contact entre la lame et l'intercalaire au niveau de la pointe sur environ 2 mm.
C'est une erreur de ma part lors des dernier coups de lime sur l'intercalaire coté intérieur : j'ai supprimé trop de matière et là, le tranchant vient maintenant buter sur ce dernier.
Bon le point de contact est très court et l'intercalaire n'est pas trempé ce qui va limiter l'usure du tranchant au niveau de ce point de contact, mais ca reste une erreur de réalisation... au moins 3 petits coups de lime en trop.

Enfin pour le coté esthétique : concernant la grosseur du manche à la jonction avec la lame, c'est vrai que le manche est un peu gros mais j'ai opté pour une étude de style un peu particulière, et j'ai favorisé cette dernière au détriment de la continuité de la ligne générale de la jonction lame/manche. Je pense qu'avec un peu plus de travail et de réflexion, il y aurait eu moyen de combiner harmonieusement les 2.

S'il n'y a que la pointe qui touche, franchement ce n'est pas bien grave, ps plus que lorsqu'on coupe dans une assiette en prenant - justement - appui sur la pointe du couteau.
Mais c'est vrai que l'ajustage final, ça se joue au coup de lime en plus ou en moins, il ne faut vraiment pas être pressé et prendre le temps de monter et de démonter dix fois de suite pour bien contrôler le débattement de la lame au fur et à mesure.

Moi aussi, je le trouve sympa ce petit rondouillard.
Si il y a bien une butée de fermeture, il doit-être possible de retoucher légèrement la lame pour qu'elle ne touche plus.
Une autre façon moins académique consiste à coller une petite cale en nylon près de la lame.