Page 1 sur 1

Couteau pliant à friction en bois de cerf et acier XC75

MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 08:52
de corbak
La lame a été faite en stock removal avec intercalaire en XC75 et a subi des normalisations puis une trempe sélective et un revenu "sauvage". La lime ne mord pas et après affutage, le tranchant est très satisfaisant et tient bien dans le temps.
La plus grosse difficulté a été de riveter l'ensemble, certaines parties sont peu commodes et il a fallu que je recommence plusieurs fois l'opération sur le premier rivet avant l'axe. J'ai dû repercer pour extraire le rivet, j'ai agrandi le trou du coup. Il a fallu ensuite que je fasse un rivet conique pour pouvoir le mater correctement.
La forme bombée dessus et dessous, ne rend pas la tache facile.
L'ajustement est raté aussi, mais ce n'est pas dramatique. La lame vient en butée sur l'intercalaire juste après le casse goutte, sur 2 mm.
C'est mon premier essai et je le trouve, malgré ses défauts, assez harmonieux.


Re: Couteau pliant à friction en bois de cerf et acier XC75

MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 13:48
de BDelor
Je le trouve agréable. Le bois de cerf a un beau rendu avec son relief très marqué, et l'émouture de la lame est réussie et bien régulière (en tout cas sur le côté que l'on voit).
Le contact sur l'intercalaire en début de tranchant n'est vraiment pas gênant, de toute façon cette partie du fil n'est jamais utilisée. Pour le rivetage, le bois de cerf présente l'avantage d'être très solide, on peut donc y aller sans crainte de casse.
Je ne sais pas ce que tu entends par revenu "sauvage", je suppose qu'il s'agit d'un revenu à l’œil (couleurs) effectué directement sur la forge...
Est-ce que tu aurais une photo du couteau en position fermée ?

Re: Couteau pliant à friction en bois de cerf et acier XC75

MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 15:50
de corbak
Voila le couteau fermé et de l'autre coté.

Pour le revenu sauvage, je trempe et ressors la lame un petit moment pour laisser la chaleur résiduelle remonter sur le tranchant et effectuer le revenu, puis je retrempe définitivement la lame. On appelait cela "tremper au bleu" il me semble ; le tour de main étant de blanchir la lame et de stopper le bleu au niveau de son choix. Cette technique était utilisée par mon beau père il y a une trentaine ou une quarantaine d'années pour tremper cisaille, burin et autres outils.
Moi, je laisse la lame devenir jaune paille, soit 5 à 6 secondes, tout dépend de la chauffe effectuée sur la lame.