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Bonjour,
Réalisée à partir d'une lime demi ronde (de qualité médiocre), la lame a été forgée avec un chalumeau au butane entre quelques briques (un peu limite pour atteindre la bonne température).
La lame mesure 95 mm de long, épaisseur 3mm.Trempe a l'huile de friture usagée (nous sommes dans le nord) et revenu d'une heure et demi a 230° dans le four de la cuisine.
Le manche (90 mm) en chêne de récupération et rivets laiton collés a l'araldite a été traité a l'huile de lin et essence de térébenthine.
Finition a la main après dégrossissage a l'aide d'une petite ponçeuse a bande (pas de backstand).
C'est le deuxième couteau que je réalise en forgeant la lame .
Martial

Il est joli et semble pas mal fini. Mais as tu fait attention aux traitements thermiques avant la trempe, notamment à la normalisation qui permet d'affiner le grain de ton acier (voir la discussion : Traitement thermique de l'acier en coutellerie).

Il est mignon.
Il est étrange de voir comme ton chêne est clair, on dirait presque du buis (avec le fibrage du chêne).
Attention le chêne est une vrai éponge et même bien imbibé d'huile, il a tendance à "gonfler" dés qu'il est en contact avec de l'eau. (Tu peux tenter de mettre le manche un petit peu sous l'eau pour voir comment il réagit et éventuellement reponcer derrière).

Bonjour,
Merci pour vos remarques et pour ne pas avoir été trop sévère dans votre jugement :
J'ai fait tremper le manche une heure ou deux dans un verre d'eau ; il n'a guère changé d'aspect hormis d'être un peu plus rêche au toucher.
Non je n'ai pas effectué de normalisation avant la trempe, malgré mes différentes recherches ; la théorie et la pratique de cette opération restent assez obscures dans mon esprit mais je poursuis les recherches .
La seule explication pratique claire que j'ai lue me semble en contradiction avec le reste des explications : normalisation avant la trempe... "chauffer a un t° > a celle de la trempe et laisser refroidir à l'air ... répéter l'opération 3 fois pour un couteau".

La normalisation consiste à porter l'acier dans une fourchette de températures précise. Dans cette fourchette, la taille de grain de l'acier se réduit. En refroidissant l'acier et en répétant plusieurs fois cette opération, on obtient donc un affinage conséquent du grain.
Les températures définissant la fourchette adéquate dépendent de l'acier utilisé. Empiriquement, on s'en approche en contrôlant la perte de magnétisme de l'acier (point de Curie).