C'est un très, très beau Kard avec un wootz magnifique. J'aime le koftgari, aussi. Tu as travaillé au peigne comme les indiens ou a l'acide comme les damasquineros de tolède?
BDelor a écrit:Effectivement, le fait de couper dans la matière ne peut vraisemblablement pas enrichir le motif, parce que dans ce cas on ne fait pas apparaître les couches d'une structure feuilletée.
Désolé, Bernard, mais ce n'est pas correct. Ça fonctionne très bien, aussi, avec les méthodes connues pour faire des motifs dans un damas simple (feuilleté): couper à la meuleuse ou imprimer les motifs et enlèvement de matière. J'ai fait des dizaines de lames comme ça. Une seule, grande différence: il ne faut jamais couper trop profondément, parce que les couches dans un damas "normal" sont beaucoup plus épaisses que les distances entre les ségrégations de carbure (il ne s'agit pas de filaments) dans un wootz classique.
Van Uuyis, si tu veux produire des motifs encore plus grands (ou plutôt de taille variable selon les besoins), il y a un autre facteur encore plus important: c'est le temps de refroidissement
entre liquidus et solidus à la fin de la fusion des lingots. Le plus les dendrites sont grands, le plus grand on peut avoir les motifs.
Il y aura des explications très profondes sur tout ça pendant le knife show de la BKS à Gembloux cette année avec un symposium sur le wootz assez important.