La technique de fabrication du wootz, telle qu'elle est rapportée dans le "Dictionnaire des arts et manufactures" (1845).
Wootz.
Nous terminerons cet article en décrivant sommairement le procédé peu connu suivi dans l'Inde par les naturels du pays, pour la fabrication de l'acier indien dit wootz.
Le minerai de fer est composé de 58 pour 100 de fer oxydulé et de 42 pour cent de gangue quartzeuse. Il est fondu dans un petit fourneau à poitrine fermée, en argile réfractaire, de 1m20 à 1m50 de hauteur, qui a intérieurement de 0,60 m. à 0,70 m. de côté près de la sole et 0,30 m. à 0,35 m. au gueulard. La soufflerie se compose de sortes d'outres en peau de chèvre, d'où l'air est conduit par des tuyaux de bambous creux dans la tuyère en argile du fourneau. Après avoir rempli celui-ci de charbon de bois, on introduit par la tuyère un tison enflammé et on donne le vent. Tout le charbon, ne tard pas à s'allumer et s'affaisse à mesure qu'il se consume. On charge alors par le gueulard une certaine quantité de minerai concassé en petits fragments et préalablement humecté d'eau, sans y ajouter aucun fondant, puis on achève de remplir le fourneau au charbon. Trois ou quatre heures après, l'opération est terminée ; on arrête le vent, on démolit un petit mur en argile de 30 à 40 centimètres de hauteur qui fermait provisoirement la poitrine ou partie antérieure du fourneau, et l'on retire la loupe ou massé de fer avec des pinces [...]
Pour lire la suite, cliquez une première fois, puis une deuxième fois sur l'image pour la visualiser dans une taille suffisante...