Le cache joint est en effet une partie rapportée qui vient se loger autour de la plate-semelle, entre les deux plaquettes. Il est d'abord gravé, puis doré à la feuille.
Les explications sur le fourreau sont au début du sujet. Il s'agit d'une fabrication par dépôt électrolytique (cuivre puis nickel si je me souviens bien) sur un support sculpté. Mais tu mets effectivement le doigt sur l'un des problèmes majeurs pour la reproduction de ce type d'armes : les étuis sont habituellement décorés d'empiècements de métal ciselé et repoussé. Or ce travail de ciselure est maintenant très long et coûteux à réaliser. C'est un métier qui est resté vivace dans d'autres pays, comme par exemple en Afrique du Nord, mais qui s'est beaucoup perdu ici...