Mon acier favori et celui que j'utilise à 90% du temps.
Il est très sympa sur des pliants et petits fixes ; et je pense que sur des sections un peu plus importantes, il doit permettre de faire de bons gros fixes.
Pour un acier carbone, il résiste relativement bien à l'oxydation.
En ce qui concerne la forge, il y a tout de même le souci du recuit qui est vraiment coton avec cet acier.
Il faut qu'il soit recuit de façon à pouvoir :
- le percer,
- le tarauder,
- le poinçonner à froid,
- l'usiner quoi,
Et le souci, c'est qu'il est quasi "auto trempant". Dès qu'il est austénisé, il est impossible de le percer sans un recuit très lent. Il faut, si je me souviens bien, descendre de 20° par heure entre la température d'austénisation et jusqu'aux alentours de 500°. Après, la descente peut être plus rapide.
Si la forge à gaz ou le four sont bien isolés, en fin de forge (avec une forge pas trop chaude), on ferme tout et on laisse descendre doucement.
Sinon
le Doc (Pascal Mangenot) chauffe au rouge un tube d'acier fermé avec de la cendre à l'intérieur, et met la lame austénisé dedans, ferme le tout et laisse refroidir dans la forge (à charbon) tout doucement.