thierry loeve a écrit:le statut auto-entrepreneur n'est qu'un passage vers le professionnalisme, ce n'est pas un but en soit. Au contraire, il a tendance a casser le marché des professionnels et n'est donc pas bien vu par ceux-ci qui ont déjà du mal à s'en sortir avec les autres concurrences .
Je rajoute que ce statut ne demande pas de diplôme, donc n'importe qui peut débuter et c'est très bien ainsi ; mais c'est aussi la porte ouverte au n'importe quoi en terme de réalisation et de finition. Donc ce n'est pas forcément bien vu du côté des clients.
Bonjour à tous,
Je me permet une petite intervention en réponse à Thierry comme cité ci dessus en ce sens que j'émets un léger désaccord avec ce point de vue. En effet, malgré que je ne sois pas forgeron professionnel, j'ai une bonne vision de l'auto-entreprise grâce notamment à ma compagne (vitrailliste sous le régime "auto-entreprise") et de nombreux ami(e)s ayant également choisi cette option. Pour ma part, j'estime qu'il n'est pas tout à fait valable de considérer les auto-entrepreneurs comme
"casseurs de marché". En effet nombre de ceux qui sont appelés ici "professionnels" trouvent leur compte à composer avec les auto-entrepreneurs (sous traitance peu chère et facilitée, délégation de travail quand surcharge etc...). D'autres part, travaillant sur des chantiers de restauration ou encore de gros oeuvre réunissant de nombreux chefs d'entreprises "officiels et certifié(e)s diplômé(e)s", il m'apparaît que comme tout autres, il y a du très bon mais aussi du très mauvais (donc au même titre que l'auto-entrepreneur) ; je pense ainsi que comme pour tout, il convient avant tout de faire ses preuves et d'appliquer les règles d'art de son activité ; à partir de là, le client sait où et avec qui est son intérêt (nombreux furent les retours dans ce sens que j'ai pu avoir de ces derniers).
Bien amicalement.
Julien