Un dégorgeoir peut être utile, mais franchement ce n'est pas la priorité. La chasse à parer est beaucoup plus intéressante : elle permet de régulariser les lames en fin de forge. Cela simplifie d'autant le travail de polissage, et même pour du brut de forge cela permet de faire ensuite des émoutures plus régulières. Utile donc, mais encore une fois pas indispensable pour commencer.
A mon sens, la première chose est tout de même de se procurer une enclume et un billot dignes de ce nom. On peut difficilement faire l'impasse là dessus, même si certaines traditions, et non des moindres, travaillent sur de simples tas en acier à même le sol (maîtrise, endurance et abnégation de rigueur...).
La deuxième chose utile est un étau sur pied, qui pourra servir à la fois pour le travail à chaud (forge) et à froid (limage...etc).
Enfin une petite perceuse à colonne sera très utile, car les perçages à main levée avec des mèches de 2 ou 3 mm c'est la casse une fois sur deux.
Avec cet outillage minimal on peut faire beaucoup de chose. Par exemple, c'est exactement ce dont je disposais quand j'ai forgé ce pesh-kabz :
Pour finir, le polissage étant très fastidieux (du moins à mon avis), meule, back-stand et touret à polir sont souvent les investissements qui suivent...