Re: Premiers couteaux d'un coutelier-forgeron amateur
de cardoso5fr » Dim 14 Mar 2010 19:48
Le tout c'est de débuter.
Sur le premier, le manche est brouillon et un peu trop épais à mon gout. La lame est totalement brute ce qui ne me gène pas du tout en soit, mais elle fait un peu brouillon également au niveau du travail. (Ce que je veux dire, c'est que j'ai l'impression que la forme est le résultat de la "volonté" de l'acier plus que de ta volonté et de ton marteau).
En ce qui concerne le chêne, c'est un bois que j'aime bien utiliser, il ne donne pas un coté "précieux" ni "classe" aux couteaux, mais le résultat peut être assez sympathique. Surtout une fois traité (huile de lin, cire, goudron de Norvège... sont des moyens de le rendre moins poreux, plus étanche et moins "chatouilleux à l'eau).
Le plantou version ville, même remarques que Bernard. Sinon plutôt que d'utiliser des vis de récupération, on peut trouver maintenant de la micro visserie torx, Btr ou même pozidrive assez aisément et dans des quantités raisonnables. (fournisseurs de matériel de coutellerie, ou même industriel). (Pareil pour les entretoises qui vont bien mais ça que chez les fournisseurs de matériel de coutellerie.)
Le rivet est toujours une solution économique et simple à mettre en œuvre pour débuter ; surtout sur ce genre de montage.
Le derniers fait inachevé. Le manche est disproportionné par rapport à la lame alors que cela ne parait pas du tout sur la version ville. Le travail d'émouture de la lame est également approximatif, (surtout que je ne comprends pas réellement la manière dont s'agence la dite émouture. On dirait que c'est une lame à double tranchant.)
Qu'utilises tu comme acier ? Quels traitements thermiques ? Quel matériels ?
Il est très difficile au début de prendre son temps pour faire ses premiers couteaux, on est très enthousiaste, et on a hâte de les voir finis. Et pourtant, il faut savoir prendre son temps. (Je sais je ne suis pas un exemple de patience.)
Tout ceci est simplement mon avis, le tout est de travailler et de prendre du plaisir à ce que l'on fait. La suite vient à force d'erreurs.