Pour rappel, la
nouvelle loi sur les armes, entrée en vigueur le 9 juin 2006, sur le
territoire belge, compte parmi les armes prohibées [3 §1er] :
- des couteaux à cran d’arrêt et à lame jaillissante,
- des couteaux papillon,
- des couteaux à lancer,
- des cannes à épée.
Les poignards, couteaux en forme de poignard et couteaux pliants avec un mécanisme de blocage non-automatique ne tombent plus sous cette catégorie, mais pour les porter, il faut un motif légitime.
En cas de possession d'une arme prohibée, il s'agit de la neutraliser (Faut-il souder le pied-de-Roi ?), de la céder à la police locale contre une juste indemnité, ou de la céder à une personne autorisée. [Je donne mon adresse par mp en France au cas où... ].
Plus sérieusement, Jacques, ta question n'était pas résolue par Yves Demanet, avocat, qui s'exprimait en ces termes en novembre 2007 :
L’interdit du couteau papillon se comprend mal si ce n’est la transcription d’une poussée médiatique mal comprise. [...]
Il s’agit d’un couteau comportant un manche en double partie qui s’ouvre et permet par une rotation à 360 degrés « d’ouvrir » le couteau et de le tenir en position ouverte par la fermeture, bloquée ou non, du manche sur lui-même. Le concept est définit par la loi du 08 juin 2006 en son article 2 point 8.
Ce couteau a été largement popularisé dans divers films de cinéma asiatique et a occasionné de multiples blessures aux doigts de tous les gamins qui se sont essayés au genre de jonglerie dont il était fait promotion.
On comprend mal en quoi ce couteau serait plus dangereux qu’un autre ???
Qu’en est-il des couteaux papillon à valeur historique ou artistique ?
Lire l'article :
Quelques considérations sur le statut des armes blanches.