La question des polissoirs est un vaste sujet : toutes sortes de matières, de diamètres, de vitesses, de duretés, etc....
je pense que l'on peut commencer avec un polissoir polyvalent, de feutre pure laine, blanc, demi-dur, de 300 mm, à 1500 t/mn.
il y a plusieurs techniques d'émerisage.
Là aussi pour commencer, on peut utiliser la plus simple :
Sur un appui stable, on approche du disque en rotation l'angle d'une pierre de carborundum.
Comme ça, on le met bien "au rond" et on bombe légèrement sa périphérie.
A l'arrêt, on dépose au pinceau une fine couche de colle de poisson un peu diluée avec de l'eau et tiédie au bain marie.
ensuite, on roule le disque enduit de colle, sur du corindon en poudre.
On laisse sécher quelques jours.
On remet le disque sec sur le touret, et une fois en rotation, on effleure, sur appui, le disque avec la pierre de carborundum pour le remettre bien au rond.
On approche très brièvement du disque en rotation, un morceau de suif qui va fondre et se déposer sur l'abrasif.
C'est pour améliorer le polissage et diminuer l'échauffement (trop de suif bouchera le polissoir, qui ne coupera plus).
Au début, il faut roder le polissoir avec un morceau de vieille ferraille parce qu'il coupe trop.
La taille du grain se choisit en fonction de la meule et du fini que l'on veut (entre 40 et 180 pour du polis ordinaire).
Les consommables s'achètent chez Sauvagnat (à Saint-Rémi-sur-Durolles) et Soucille (à Thiers).
Les tourets de coutelier, chez Jolivet (Thiers) et reynard (à Courpières).