Shimegi a écrit:Je ne sais pas de quelle façon vous avez l'habitude de polir l'acier, mais les quelques fois où j'ai eu à le faire je termine avec les techniques classiques de bijouterie, à savoir coton et pâte abrasive (selon nos critères de précision et la dureté relative des métaux qu'on utilise, j'imagine que pour des personnes travaillant l'acier nos pâtes abrasives ne le sont pas vraiment). Le rendu est très propre après avivage, peut être que cela peut permettre une meilleure visibilité des motifs, le polissage mettant si on le fait avec parcimonie en valeur les matériaux selon leur dureté.
On a également des méthodes de polissage chimiques sur l'or (au cyanure) qui fonctionne bien, je ne sais pas si il y a des équivalents pour l'acier ?
Par contre, et c'est la raison de mon intervention ici, les traitements sur le principe d'une attaque acide ont un impact sur la couleur de l'or (or 750 j'entends) : est-ce qu'ici le principe est le même et aide à la révélation des motifs ?
Merci de ces précisions.
Le principe de la révélation sur l'acier joue à deux niveaux :
- sur un effet de relief : la corrosion est plus ou moins profonde selon les nuances d'acier. Une révélation poussée arrive à un véritable effet en 3 dimensions.
- sur un effet de coloration : la révélation colore les différentes nuances d'aciers selon une échelle de gris allant du presque blanc (certains aciers au nickel) au noir profond (certains acier plus carburés).
C'est pourquoi, pour un effet final plus contrasté, j'évoquais des alternances de révélations et de polissages successifs à l'abrasif, et prenant bien soin d'épargner les zones en creux qui sont les plus corrodées et également les plus noires.
Le coup de frotte ne vient en dernier lieu que comme avivage final.