La galalithe est un polymère biodégradable, antiallergique et antistatique, formé à partir d'une protéine de lait, la caséine. Le procédé de fabrication permet l'incorporation de teintures donnant accès à une grande variété de nuances et d'aspects.
En coutellerie, elle est principalement utilisée comme substitut à l'écaille de tortue dont l'utilisation fait désormais l'objet d'une interdiction quasi totale par les accords CITES, la plus belle qualité provenant traditionnellement d'une espèce protégée, la tortue imbriquée.
La matière se présente en blocs, baguettes, bâtonnets, etc...
Elle se travaille comme un plastique, pas sciage, abrasion, polissage manuel ou mécanique. La principale difficulté est d'éviter un échauffement excessif qui entraînerait d'une part le ramollissement de la pièce travaillée, et d'autre part la production au point d'échauffement d'une sorte de "grumeaux" collants, difficile à éliminer. Ci-dessous, par exemple, un essai de réaction à l'échauffement provoqué par le ponçage d'un rivet traversant :
De la même manière qu'un plastique, la galalithe conserve à froid une certaine souplesse ce qui permet de l'utiliser en plaquettes rivetées sans craindre de casse.
En fonction du type de teinture utilisé, elle peut être translucide ce qui permet de lui faire adopter, par transparence, la couleur et l'aspect de surface du matériau sous-jacent. Attention, cependant, car toutes les imperfections (rayures, salissures) seront alors également visibles.
Un exemple d'utilisation de la galalithe est visible dans ce sujet : Couteau pliant, ressort à cran plat