Forgeron taillandier : la Forge d'Ageio (Hautes-Pyrénées)

[cardoso5fr]

Achim et Fabian doivent en vendre de temps à autre mais vu les petites quantités produites je ne suis pas sur qu'ils en vendent bcp.
Si cela t'intéresse, je pourrais te mettre en contact avec Achim Wirtz.

[bpc]

Excuse moi,
je t'interrogeais sur la diversité de tes travaux non pour une question de crédibilité, mais plutôt pour la rentabilité.

Dans mon cas, je n'accepte plus les pièces uniques : soit l'objet est trés cher, soit c'est cadeau pour le client.

De plus, la fabrication d'un outil (ou d'un couteau) nécessite 2 choses :

• la compréhension de son "génie particulier", c'est à dire de tout ce qui est relatif a son utlisation, sa forme, sa construction ;
• le processus pour le fabriquer le plus rapidement possible et ceci de la manière la moins coûteuse.

Tout cet investissement ne peut être fait que pour quelques outils, surtout maintenant que le métier est perdu et qu'il faut donc chaque fois tout retrouver.
... sinon, on ne peut pas espérer faire tellement mieux que l'industriel. (C'est la même chose pour la coutellerie).
D'où mon inquiétude en voyant ton site.

Je pense que pour espérer gagner sa vie dans la taillanderie, il faut se spécialiser dans un secteur (outil aratoire, à bois, pour le cuir, pour la pierre, etc...). Pour ma part, j'ai choisi l'outil de tailleur de pierre, surtout sur pierre sédimentaire.
Pour cette seule famille d'outils, j'ai dû dépenser beaucoup de temps et d'efforts pour être au point, techniquement et financièrement.

Pense aussi que pour être un bon taillandier, il faut aussi être un bon affûteur sur meule à eau, comme Bernard Solon. C'est absolument indispensable.
Si je peux t'être utile sur ce dernier point : n'hésite pas, je suis assez pointu dans ce domaine.

[feron11]

Merci pour cette proposition de contact avec Achim, mais il est relativement loin de chez moi et je préfére des contacts de visu.
Et pour l'instant, je ne suis pas prêt à passer beaucoup de temps devant le PC. Je le rencontrerais plutôt lors de salons...

Pour ce qui est de la rentabilité de l'entreprise, effectivement il faut une partie dite nourricière et pour cela, c'est bien de se spécialiser.
Mais personnellement, je préfèrerais faire de la pièce unique contrairement à toi (bpc).
C'est un choix personnel : effectivement cela devient cher, mais il y a beaucoup de gens qui ont de l'argent.
Et si cela est cher, c'est peut être parce qu'il y a une certaine qualité derrière... Alors !
Je pense qu'il faut faire les deux. Du travail basique et de temps en temps de joli pièces pour le plaisir.

Tchao @+

[bpc]

Ce que tu dis est certainement vrai.
Pour ma part, je défends le point de vue que l'on peut faire des outils d'une qualité très supérieure à ce que l'on trouve actuellement, tout en tenant des prix accessibles, plus couteux que l'industrie, mais pas réellement cher.

C'est impossible sur une pièce unique, il me semble.
De plus, il y a un autre problème avec les pièces uniques, c'est qu'il est presque impossible de les réussir du premier coup ; enfin, moi je n'y arrive pas. J'ai besoin de plusieurs essais pour réussir.
En tout cas, mon propos était juste de dire que parvenir à faire des outils qui enthousiasment les utilisateurs, en ayant un prix peu élevé, c'est le succès assuré. C'est une platitude, mais ce n'est pas facile à réaliser.