Formule de laque conductrice pour la métallisation des supports non conducteurs

[jl.yaich35]

Bonjour à tous et à toutes,
Après bien des essais, je viens de mettre au point une petite formule qui accroche bien et qui semble aussi efficace que la laque d'argent de Parant-Michaux.fr et que la Conductive ink de SPA Plating avec un prix de revient de + ou - 80 euros pour 50 ml contre plus de 200 euros pour une quantité de 40 ml chez les 2 fournisseurs cités.
10 grammes de poudre d'argent achetée 70 euros chez Charrier.
il faut téléphoner, car ce n'est pas sur leur catalogue Internet. 03.80.24.36.75
10 grammes de poudre de graphite.
20 grammes de vernis cellulosique.
10 grammes de diluant cellulosique.
Il faut ensuite plaquer une petite couche de cuivre, puis une petite couche de nickel ou de bronze avant de passer au placage de l'or.
Amitiés de Jean-Louis

[roseleur]

Merci pour cette recette. Je ne suis pas certain qu'il soit nécessaire de mettre autant de vernis qui joue un rôle d'isolant.

La poudre de cuivre utilisée pure avec un soupçon de vernis cellulosique donne aussi d’excellents résultats et revient encore moins cher.

[jl.yaich35]

Bonsoir,
Dans ma formule, mon ohmmètre (réglé sur 10 ohms) bloque son aiguille à droite. Je n'ai fait aucun essai avec de la poudre de cuivre et je vais m'empresser d'en faire. Je dois fabriquer une série de 40 stylos en ébène doré, puis guilloché avec des traits assez fins (0.2 mm) et très serrés pour laisser le noir de l'ébène apparaître en tortillons croisés sur fond or. Problème à résoudre : obtenir des guillochis bien nets, sans écailler la dorure... et là, si je mets moins de vernis, la dorure s'écaille.
Sais-tu s'il existe un vernis moins "sec" que le cellulosique ? J'ai eu un problème du même type avec des colles. J'utilisais de la colle de poisson pour faire tenir de l'ébène ou de l'amourette autour d'un tube de laiton. La dilatation (ou la contraction) du laiton faisait craquer l'ébène ou l'amourette (c'est vrai pour tous les bois durs). J'ai réglé le problème en utilisant de la colle de nerf, plus souple, mais qui a eu du mal à tenir le laiton, sauf, le truc m'a été donné par un ébéniste, à le frotter avec de l'ail qui crée une couche d'accroche parfaite.
Pour cette formule (argent + graphite), j'ai fait des essais avec moins de vernis et j'ai eu des problèmes d'adhérence sur certains bois un peu gras. As-tu une solution pour régler ce problème ? Merci.
Il est certain qu'en diminuant le vernis, j'augmente la conductivité, mais au détriment de l'adhérence.
Par ailleurs, je vais acquérir une fraiseuse CNC avec 4 axes pour réaliser de petites sculptures autour des stylos et des bijoux en petites séries. As-tu une expérience en matière CNC ? Je vais faire un stage en mai et je suis d'ores et déjà en pleine étude de logiciels de dessin 3 D.
Amitiés de Jean-Louis

[roseleur]

Effectivement l'adhérence est une contrainte que je ne prenais pas en compte. En galvanoplastie, la couche métallique est ensuite détachée du moule donc l'adhérence se limite à celle de la poudre de cuivre sur le moule pendant l'opération.
En métallisation, le problème est tout autre : la plupart du temps, le métal enveloppe l'objet et à épaisseur suffisante, sa rigidité compense les défauts éventuels d'adhérence.

Pour ce qui est du vernis, il me semble que la faible quantité de vernis utilisée ne devrait pas poser de problème de dilatation d'autant plus qu'ici le métal est à l'extérieur du bois et non l'inverse comme dans le cas que tu cites . En outre, ce vernis est "armé" par de la poudre d'argent et de graphite. Pour ce qui est de l'adhérence, la préparation du support peut également jouer son rôle (sablage ou abrasion).

Il existe également une autre méthode de métallisation initiale : celle utilisée par les miroitiers sur le verre mais je ne sais pas si elle présente de meilleures caractéristiques d'adhérence que le vernis sur le bois.

A mon avis réaliser une métallisation avec une opération de guillochage ultérieure sur bois cumule différents handicaps (humidification du bois, adhérence, éventuel masquage des parties non métallisées...) Elle me semble extrêmement périlleuse et pour tout dire je doute fort de sa faisabilité.
En matière d'usinage numérique je n'ai strictement aucune expérience (ni en usinage traditionnel non plus d'ailleurs).

[jl.yaich35]

J'ai réalisé quelques objets en ébène doré puis guilloché. Je joindrai des photos en fin de semaine seulement, car je serai en déplacement quelques jours et ce soir je n'ai pas le temps de les chercher.
La procédure est simple :

1. Passage d'une laque conductrice toute prête (celle SPA Plating en l'occurrence, j'ai depuis cherché d'autres formules, celle que j'ai exposée ci-dessus est celle qui marche le mieux... pour mon application). J'ai aujourd'hui dilué cette laque avec du propylène glycol pour lui donner de la souplesse et éviter quelle ne se craquelle lors du guillochage ultérieur. Je ne sais pas encore ce que cela va donner.
2. Cuivrage.
3. Nickelage.
4. Dorure au tampon.
5. Guillochage avec un tour équipé d'un diviseur et d'une petite fraiseuse montée sur rail. Si les guillochis sont relativement espacés (plus d'un millimètre), tout va bien (j'en rate un certain nombre quand même).

Mon problème est aujourd'hui de réaliser des mailles très fines pour le guillochage et là j'ai des problèmes d'adhérence de la dorure sur la surface dorée de l'ébène lorsque je rapproche les traits (les bords ne sont pas parfaitement nets).
Amitiés de Jean-Louis

[roseleur]

En raison de sa dureté et des tensions internes qui le rendent cassant, le nickel ne doit pas favoriser les choses.