Identité nationale : sculpture de tour Eiffel en couverts par Alain Bellino

[roseleur]

Je vous présente ici une de mes avant dernières créations .
Il s'agit simplement de la tour Eiffel que tout le monde (dans les deux sens de l'expression) connait. J'ai voulu en faire mon propre remake au moment où l'identité de notre pays était sur la sellette.
Il m'a semblé en effet que ces deux outils domestiques que sont la cuillère et la fourchette symbolisaient assez bien notre pays si attaché au terroir et à la bonne chère.
Désolé pour les amateurs mais ici point de couteau. Ce sera le grand absent et cela nous changera un peu.

Une vidéo réalisée avec un plus grand nombre de photos est visible sur ce projet : lien Si vous aimez vous pouvez cliquer sur le bouton bleu en bas du projet( "click to appreciate").

Voici donc quelques photos du making-of :

[BDelor]

Superbe, je ne voyais pas la pièce finale aussi grande !
Le respect de la symétrie n'a pas dû être facile. As-tu travaillé à partir de gabarits (autre que celui que l'on voit sur les photos, et qui donne juste les grandes lignes d'ensemble) ?
La couleur finale est-elle le résultat d'une oxydation ? Une patine... ?

[roseleur]

Juste le gabarit initial, le reste est fait au jugé et au réglet.
Le plus délicat finalement a été de respecter l'inclinaison des faces a partir de vues en projection.
La couleur est une patine à base de nitrate de cuivre dans lequel j'ai rajouté du bleu outremer. Elle a ensuite été cirée avec une cire minérale teintée.

[Mag12]

Magnifique boulot ! J'adore le côté décalé entre le symbolique et le bassement matériel...
Mais moi, j'aurais laissé l'aspect initial des couverts (sans cire).

[roseleur]

L'aspect brut est amélioré par les photos. En réel c'est moins joli, les soudures étaient trop apparentes à mon goût, les différentes oxydations trop hétérogènes.
Une patine ou un revêtement donne de l'unité à un objet c'est pour cette raison que j'ai fait ce choix mais la patine est tout de même vieillie et le métal transparait par endroits. Une fois de plus, la photographie déforme beaucoup, en particulier l'apparence des revêtements.