Tire-bouchon forgé

[BDelor]

En fait, la principale difficulté, sur des sections aussi faibles, consiste à bien maîtriser la température pour ne pas brûler l'acier. Quand on a l'habitude de travailler sur des quantités de métal plus importantes, on est vite surpris par la rapide monté en température, cela demande à être très attentif.
Tu fais tes tire-bouchons à la forge à charbon ?

[jean-jacquesB]

Non, au gaz.
Après l'étirage de ce qui va être la mèche, les inégalités sont reprises au backstand ; ensuite, dès que l'angle de départ est donné, la mèche est coincée avec le clou à l'étau et c'est la lampe à souder qui prend le relais.
Quand l'enroulement est presque au bout, je le finis sur l'enclume et j'égalise le tout en frappant et en tournant doucement.
Après avoir sorti le clou : trempe et traitements thermiques.
Ce n'est peut-être pas très académique, mais ça marche.

[BDelor]

Ce n'est peut-être pas très académique, mais ça marche.

L'inventivité me semble plus importante que l'académisme, dans le cas présent c'est surtout le résultat qui compte, et ta manière de procéder est astucieuse pour donner une bonne régularité à la mise en forme.
Merci pour toutes ces précisions.

[Giloud31]

Je suis d'accord avec Bernard, dans ce cas l'inventivité est bien plus importante et quand je vois le résultat j'en suis totalement convaincu.
En tout cas pour avoir travaillé sur des sections forgées qui étaient fines après étirage et passage au backstand... ça ne doit quand même pas être évident d'avoir un rendu aussi régulier.