Couteau fixe monté en plate semelle, à manche en chêne et noyer

[stan]

Bonjour,

voici le dernier couteau sorti de la cave (enfin, ce n'est que mon 3° essai) aux caractéristiques suivantes :

• Lame tirée d'une lime recuite, émouture à la lime.
• Guillochage sur le dos de la lame.
• Ensuite trempe à l'huile et revenu au chalumeau au bronze.
• Les plaquettes sont un collage de chêne et de noyer, collées à la résine et rivetées (clous de 3mm).
• Longueur : 15 cm dont 7 de lame, épaisseur 3 mm
• Cordelette en ligne à thon bitumée.

Voici les photos :

L'émouture remonte haut (il reste 3mm de marquage de l'ancienne lime sur le dos de la lame), mais je ne vois pas comment faire autrement pour que ça coupe quand même un peu et en faisant l'émouture à la lime. Je suis preneur de conseils !
J'ai encore un peu travail sur les détails (ponçage, collage), mais je suis encouragé par le résultat.

Ce sera le dernier de la série "lime" car j'ai reçu ce matin du XC75 (commandé lundi, c'est rapide). Je vais pouvoir voir ce que donne le travail sur un acier standard et prévu à cet usage.
Merci de vos commentaires (même si les photos ne sont pas exceptionnellement parlantes...). A bientôt,
Stan

[BDelor]

L'émouture qui remonte haut, ce n'est pas un défaut, bien au contraire, que le travail soit fait à la lime ou autrement. Cela permet d'avoir un angle plus fin, un épaississement de la lame plus progressif, et donc au final une meilleure coupe et une meilleure pénétration dans la matière.
Pour le reste, je suppose que tu as dû oublier de charger certaines photos (on n'en voit qu'une), et c'est difficile de se faire une idée...

[stan]

Bonsoir,
effectivement, ça ne donne pas grand chose montré comme ça. Voici la suite, vue de côté :

[Olivier21]

Bonsoir,
La forme est sympathique (j'en ai un en attente de finition commencé cet été qui ressemble au tien !) et j'aime bien le guillochage profond très "tribal". Moi, je ferais des marques comme les signes néolithiques retrouvés dans les tombes bretonnes sur le manche, peut-être pyrogravés. Le trou de dragonne qui ne prend pas le manche en bois est bien vu, et les noeuds très beaux.
Pour alléger un peu vu de haut, tu pourrais affiner la plate-semelle vers le talon. Mais alors peut-être en prenant le trou de dragonne dans le manche (du coup, en disant ça, je pense aussi au mien qui subira peut-être le même sort, même si je le voulais "brut de forme à la forge")...
As-tu creusé le chêne pour placer ton noyer, ou est-ce juste la mise en forme un peu arrondie qui a dégagé les deux bois ?
Bon week-end,
Olivier

[stan]

Bonsoir Olivier21,
merci de tes observations.
Pour y répondre, je crois que j'aurais maintenant du mal à affiner les plaquettes maintenant, car le rivet risquerait d'y passer. Mais vu la taille du couteau, ce n'est pas très gênant : il ne mesure que 1.5 cm d'épaisseur au manche.

Pour les bois, ce sont deux plaquettes collées l'une sur l'autre, puis mises en forme ensuite. En enlevant l'épaisseur de la première, celle du dessous apparait sur les côtés. C'est tout bête mais ça change un peu.
Il faut par contre que le collage soit propre, sinon, le rendu à la séparation entre les deux essences n'est pas terrible.

Pour les nœuds, ce sont des nœuds qu'on appelle "noeud de ride" ou "noeud de Matthew Walker" (le matelotage est une autre passion).
Bon week-end également,
Stan