L'effet de l'acide nitrique ne se manifeste pas , il est en faible proportion.
voir à ce sujet le chapitre sur la désargenture dans le livre de Roseleur
lienJe ne crois pas trop à la désargenture à froid ni à celle à 150 degrès. Elle se pratique généralement à 70, 80 degrés.
Bien sur il faut prendre toutes les précautions d'usage ce procédé étant à haut risque.Il y a dégagement de vapeurs acides. Utilisation des équipements de protection : gants, tablier, bottes, masque intégral avec cartouches anti-acides. Les pièces doivent être manipulées avec attention pour éviter les risques d'éclaboussures.
L'emplacement de la cuve doit être sécurisé (Aération, stabilité, accessibilité, bac de rétention), la canne chauffante thermostatée en porcelaine ou en verre (pas d'inox) et branchée sur une protection 10 milliampères.
C'est un procédé professionnel qui ne peut s'improviser sans un atelier adéquat.
Ne serait-ce pas plutôt vers des solutions d'argenture à froid qu'il faut aller pour des restaurations, plutôt que de voir l'objet dissous ?
Il n'est pas question de dissoudre l'objet mais d'éliminer la couche d'argent superficielle sans justement porter atteinte à l'intégrité du support.
En matière de restauration on conserverait généralement l'argenture d'origine et ses usures, ici il s'agit du procédé de traitement traditionnellement et couramment utilisé pour des objets d'usage (couverts, pièces de forme, objets décoratifs de qualité non muséale) dans le cas d'une réargenture.
Pour le procédé "d'
argenture à froid" il s'agit d'une appellation confuse puisque l'argenture par électrolyse se pratique aussi à froid.
Parlons plutôt d'
argenture chimique ou
argenture par déplacement qui a le gros désavantage de déposer une couche d'argenture tellement faible qu'il faut recommencer l'opération souvent et qu'il n'est pas question de pouvoir utiliser les objets .
Il s'agit plus de bricolage que de véritable traitement.Un vernis peut éventuellement protéger le métal sommairement blanchi pour les ouvrages purement décoratifs..