Trois facteurs concourent à la brillance en électrolyse : la préparation du métal, le bain et éventuellement la finition.
Pour la dorure électrolytique, il s'agit en général des deux premiers. Tout dépend des conditions opératoires.
Il existe des bains brillants qui permettent de conserver la brillance initiale même avec un dépôt un peu épais. Les formulations de base sans brillanteurs donnent elles par contre un dépôt mat aux fortes épaisseurs qui nécessitera un traitement ultérieur pour obtenir du brillant (
grattebossage et
brunissage).
Cependant comme l'or est un métal cher, il est déposé généralement sur les pièces de moyenne ou grande surface en épaisseur relativement faible s'il s'agit de pièces décoratives peu soumises à l'usure. Dans ce cas, la brillance créée au polissage est conservée après dorure.
De la même manière, la matité est également conservée et dans ce cas, inutile d'avoir recours à un bain brillant.
En ce qui concerne la patine, la palette est large et toutes les finitions sont envisageables tant d'un point de vue de la couleur que de la brillance, la densité, l'encrassement ou l'usure.
Dans le cas des vieillissements, il s'agit la plupart du temps de finitions.