Pour ton indication, en industriel on monte même à 1280° C...
La raison est simple, le but est d'aligner l'ensemble des opérations, sans réchauffer.
Les presses ont plusieurs postes, en général :
- ébauche,
- finition.
Mais sur des productions plus compliqués, tu peux avoir :
- répartition
- ébauche 1,
- ébauche 2,
- pré-finition,
- finition,
- ébavurage et perçage,
- calibrage + marquage.
Le but est d'aller le plus vite possible en ayant les meilleures propriétés et avec la perte matière la plus faible.
A chaque fois que tu réchauffes, tu perds entre 0.5 (induction) et 3% (gaz/fuel) en perte au feu. Et tu perds du temps.
De plus, tu annules une bonne partie du fibrage lors du réchauffage...
Et comme les temps de chauffe sont optimisées et les fours de bonne précision, tu ne risques pas la surchauffe.
Donc en gagnant de précieux degrés, tu gagnes des chauffes, et donc de la matière et du temps.
Pour ton indication, lors de ma formation, toutes les pièces étaient chauffées à 1250°C (à + ou - 30°C) pour être travaillées que ce soit par presse mécanique, pilon, turbocompresseur ou laminoirs.
Malheureusement pour notre passion, il est très rare d'avoir des fours capables de monter aussi haut, avec une bonne précision.
Et on se rapproche des zones de surchauffe, et il faut donc être vigilant.
Ps : j'en profite pour passer le bonjour aux forgerons de Courcelles et principalement à Laurent.