Bonsoir Philippe,
Tu peux aussi faire un gabarit en tôle , arrondie au diamètre, de la hauteur du débillardage voulu, qui reprend la jonction et sur lequel tu reproduis à la craie le motif à l'échelle 1 en tenant compte des déformations dues au dessin sur pièce courbée .Puis tu effectue ton cintrage qui doit coller parfaitement à la tôle en suivant le dessin. Tu peux aussi faire le dessin à plat puis cintrer la tôle en faisant attention de ne rien effacer. Ce sera sans doute plus facile de travailler avec le fût à l'horizontal ? La tôle tiens en forme sur un châssis.
De toute façon tout commence par le dessin. Ensuite il faut de la patience et de la minutie et avancer progressivement dans le cintrage, en repositionnant souvent pour vérifier et rectifier, sans revenir en arrière sur une partie juste, élément par élément, avant d'assembler. Et sans abimer le chant des fers.
Ci- joint la" biquette "pour les lisses et les mains courantes; plan dont je demande pardon pour la qualité. (il est tard...)
Le griffon sur le châssis est découpé au format des épaisseurs des fers à cintrer, au dixième de mm et les parois parfaitement parallèles. Donc façonnage à la scie à métaux et ajustage à la lime, avec un petit arrondi sur les angles pour ne pas marquer la pièce. Idem pour la griffe.
D'abord cintrage en plan puis débillardage. Pour les grandes longueurs un assistant tient le fer pendant que le maitre cintre et donne le signal de déplacement, pratiquement cm par cm pour éviter les "casses" (parties non cintrées) que l'on sent facilement au toucher. Vérifier souvent sur le gabarit.Cintrage à froid pour les petites épaisseurs.
Thierry