bpc a écrit:Mais le véritable intérêt n'est pas là, il est dans la suite que l'on donne à l'émouture :
dans un travail d'émouture pure, sur meule à eau, ce qui est décrit habituellement n'existe pas ! Parler des trois émoutures, convexe, plate et creuse n'a pas de sens. C'est un raisonnement industriel pour le réglage des machines d'émouture.
Sur le travail au backstand, cela correspond en fait au travail à main levée (convexe), sur appui (plate), ou sur la roue de contact (creuse). C'est le passage au sisal qui procure cet effet de "gommage" des arêtes vives.
bpc a écrit:Pour exemple, avec un feutre souple de 350mm à 1800t/mn, je crois, émerisé avec un mélange 36/60, légèrement lubrifié avec un peu de suif, j'ai une fois le disque rodé, déjà un aspect satiné et doux ! Sinon, du 120 ou du 180, doivent suffire pour un aspect de polissage ordinaire, déjà flatteur pour une lame.
Moi, je ne descendrai vers du plus fin uniquement que pour faire du poli glace.
Mais j'aurais pensé qu'un mélange 36/60 enlève énormément de matière et soit réservé à la mise en forme de l'émouture elle-même... Est-ce que c'est le feutre qui fait la différence ? Et dans ce cas, qu'est-ce que cela donne du point de vue de la quantité de matière enlevée ?
C'est tout de même très intéressant, j'ai l'impression que la manière de travailler que tu présentes est nettement plus efficace, que ce soit en temps de travail ou en qualité de rendu.