Le sujet de bpc Emerisage d'un polissoir à couteaux aborde de manière très intéressante une technique traditionnelle. Pour élargir le sujet, J'aimerais en profiter pour mettre en perspective les différentes approches possibles et rassembler vos témoignages et expériences.
Dans l'immédiat, je vois plusieurs approches différentes, (certaines étant sans doute complémentaires les unes des autres) :
- l'utilisation de bandes abrasives sur un backstand
- l'utilisation d'un polissoir traditionnel (comme évoqué par bpc)
- le polissage à la main sur pierre dormante
- le polissage à la main avec un cale et du papier carrosserie
- l'utilisation d'un tambour vibrant
- l'utilisation de pâte à polir sur disques sisal ou coton
En ce qui me concerne, j'ai expérimenté le travail sur backstand + finition à la pâte à polir, et je ne suis pas très satisfait des résultats :
- le rendu est correct avec des bandes de grain 120, à la rigueur 240, mais ce n'est pas suffisant pour obtenir ensuite un poli en passant au disque sisal puis à la frotte coton
- l'utilisation de bandes de grain plus fin (400, 600) laisse des traces disgracieuses quand utilisées en appui, ou des manques quand utilisées sur la partie flottante de la bande (il est possible que la qualité des bandes ou du backstand y soit pour quelque chose)
J'obtiens de meilleurs résultats en finissant le polissage à la main avec du papier carrosserie et une cale à poncer, en montant jusqu'au grain 1000, puis en faisant une finition sisal et enfin coton.
A la lecture du sujet de bpc, je crois comprendre qu'il obtient de bien meilleurs résultats sans recourir à des abrasifs de grain aussi fin, ce qui serait à la fois un gain de temps et de qualité.
Parmi les autres approches, certaines sont couramment utilisées, par exemple les pierres dormantes (polissage traditionnel japonais) ou le tambour vibrant (bijouterie). Si vous en avez la pratique, vos témoignages sont les bienvenus !